Bozu la bande et bienvenue sur NeOcean ! N’Do, Tenia, Brosse, Amédée, Porc-Épic, Goéland, Signal… si ces noms ne vous disent rien, c’est que la Calédo a encore beaucoup de secrets à vous révéler ! Dans cette série d’articles, notre équipe part à la découverte des îles et îlots néo-calédoniens pour vous fournir un maximum d’infos sur ces petits morceaux de paradis émergés. Allez, on barre à l’îlot !
Nous étions récemment partis nous reposer à l’îlot Larégnère. Cette fois-ci, on a décidé d’aller voir ce qu’il se passe chez son voisin, l’îlot Signal, à environ 16 kilomètres de Nouméa. Il est l’un des plus grands du lagon Sud et bien sûr, l’un des préférés des “nou’zot” mais aussi des Métropolitains et des croisiéristes.
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Signal d’appel pour le départ
Il fait beau, il fait chaud et on est sur le départ pour l’îlot Signal. Situé à trente minutes de Nouméa, plusieurs compagnies de taxi boat desservent la destination, située non loin de la passe de Dumbéa. On a choisi d’embarquer avec Dal’Océan Charter et pour plus de fun, on n’a pas embarqué seul mais avec des touristes australiens. L’îlot Signal est proposé en “day-trip” aux croisiéristes qui débarquent à Nouméa pour quelques heures. Et nous, on s’est exceptionnellement glissés avec eux dans le semi-rigide. Autrement, le départ se fait généralement de Port Brunelet.
Trente minutes ce n’est pas grand-chose me direz-vous. Sauf que quand il y a “pétole“, ça passe vite, en revanche, quand “Monsieur Météo“ annonce 20 nœuds de vent et de la houle, ce n’est pas la même histoire. Qu’à ce ne tienne, on aime l’aventure ! Michelle et Fiona, originaires de Brisbane, sont ravies de ce trajet qui s’annonce mouvementé.
On embarque depuis le quai Ferry, cap sur Signal et comme prévu, ça décoiffe ! Vas-y capt’aine ! Sur le trajet, on se balance et on saute de tous les côtés pour finalement apercevoir l’îlot. Plus on se rapproche, plus la couleur de l’eau s’éclaircie. Notre skipper décide de “beacher” sur la plage. Autrement, il est possible d’accoster grâce au grand ponton, au Nord de l’îlot.
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Sieste, plongée et promenade
A peine nos orteils ont-ils foulé le sable blanc, qu’on file se trouver une petite place à l’ombre. Ce n’est pas ce qui manque sur Signal, la végétation y est très dense, principalement de la forêt sèche et des arbres de bord de mer. Il y a du monde et ce n’est pas facile de se trouver un coin de paradis, car l’îlot est un des endroits favoris des campeurs. En bord de plage, des farés ont été construits avec des tables de pique-nique. A proximité, il est facile de faire son barbecue ou son feu de camp, dans des emplacements aménagés. Petit conseil pour préserver l’environnement : mieux vaut amener son propre bois pour ne pas abîmer celui de l’îlot, et pour le hamac, on le laisse dans le sac. Il n’y a rien de mieux qu’une bonne sieste sur le sable chaud à l’ombre des arbres.
Vite, on fouille dans le sac à la recherche de notre PMT. Pas question de venir ici sans le matos adéquat, les fonds marins de l’îlot sont exceptionnels. Entre l’herbier et les récifs coralliens, nous partons à la découverte de ce monde aquatique, en espérant y croiser une tortue, un perroquet ou pourquoi pas, un tricot rayé. Les fonds sont riches, peu profonds, avec plus de 150 espèces répertoriées.
En plus d’avoir une grande plage et un plan d’eau exceptionnel, l’îlot Signal renferme un petit secret qui n’est autre qu’un sentier botanique. Le parcours est fléché et fais le tour de l’île : l’occasion de découvrir une végétation endémique avec des panneaux pour vous guider. L’îlot est aussi le refuge d’oiseaux marins alors attention aux sites de nidification. Lors de votre balade, vous passerez obligatoirement devant une grande colonne de pierre dressée sur la plage. C’est un vestige du temps où les navires arrivaient en Calédonie, à l’époque où le Caillou s’appelait encore Fort-de-France. Cette colonne était pour eux le “signal” qu’ils étaient sur le bon chemin. Après la promenade et une dernière baignade, il est l’heure pour nous de repartir direction Nouméa. Toutes les bonnes choses ont une fin, mais c’est sûr, le week-end prochain, on revient !
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