ÉPISODE #15 – Le WallyPower 118, le yacht de Dark Vador
Barque, plate, cargo, gabare, vedette, catamaran, péniche, nef, chaloupe, yacht, escobarderie… Autant de synonymes pour décrire un moyen de transport bien connu des Calédoniens : le bateau. Quelle que soit leur forme, leur taille, leur mode de navigation, on dit que chaque embarcation possède une âme. Dans cette série d’articles, nous vous présenterons les concepts et navires les plus originaux du monde, à mi-chemin entre féerie, innovation et folie humaine : chers lecteurs, bienvenue dans notre série « Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau… » !
Si un jour Dark Vador décidait de prendre des vacances, nul doute qu’il embarquerait à bord du WallyPower 118. Long de trente-six mètres, profil tranchant comme un sabre laser, allure d’intercepteur de l’Empire, ce yacht n’est pas un bateau, c’est un vaisseau. Entre design de science-fiction et performances supersoniques, embarquez avec nous dans ce nouvel épisode, à bord du plus dark des yachts de luxe.
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L’élégance à la Dark Side
Premier choc visuel, sa silhouette. Construit au début des années 2000 à partir des dessins de Luca Bassani, Le WallyPower 118 est l’exemple parfait du style minimaliste-futuriste. Pas d’arrondis ni de fioritures, tout est net, anguleux, acéré… Avec sa coque faite de fibre de carbone et de verre teinté, il donne l’impression de sortir tout droit des studios de Star Wars. Son allure a d’ailleurs tapé dans l’œil des producteurs de The Island, en 2005, qui l’ont propulsé sur grand écran.
Mais l’Empire n’a pas misé que sur l’apparence. À l’intérieur, c’est le même culte du minimalisme avec un open space flottant à la New-Yorkaise, épuré jusqu’à l’obsession, signé Lazzarini Pickering. Bois noble, baies vitrées teintées, éclairages tamisés. Oubliez les dorures kitsch des yachts bling-bling. Ici, le luxe se décline en silence, dans une élégance sobre et inquiétante. L’Empire aime quand c’est propre.
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On passe en vitesse lumière !
Le WallyPower 118 ne fait pas qu’intimider à quai. Il décolle, littéralement. Propulsé par trois turbines à gaz Vericor TF50 (les mêmes qu’on trouve dans certains hélicoptères militaires) il peut atteindre soixante nœuds, soit environ cent-dix km/h. Pour les manœuvres tranquilles au port, le Wally peut basculer en mode diesel. Autrement dit, il peut jongler entre mode Sith et mode Sénateur.
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Le rêve de tout Sith
Le WallyPower 118 n’est pas qu’un yacht. Il incarne une alliance entre innovation technologique, radicalité esthétique, et pur délire de milliardaire.
Alors oui, il coûte une fortune (environ trente-trois millions d’euros) ; oui, il boit du carburant comme un Bantha assoiffé ; mais s’il faut choisir un bateau pour incarner le luxe, la vitesse, et le design du futur, c’est lui. Le yacht que Dark Vador aurait pu commander sur mesure finalement…
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