C’est la semaine de l’Océan ! Comme vous le savez surement déjà, l’Océan est célébré, comme tous les ans, le 8 juin. Une belle occasion pour la rédac’ de dédier son édito de la semaine à cette journée spéciale !
Pourtant, chaque année c’est pareil, vous en entendez parler, de près ou de loin. Mais à quoi sert-elle cette énième journée internationale ? Si hier, nous vous faisions le programme – chargé – de la semaine, aujourd’hui nous vous embarquons dans la belle histoire de cette journée, ô combien importante ! Retour sur un événement qui fait date depuis quinze ans.
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Une communauté internationale pour célébrer la valeur de l’océan
Recouvrant plus de 70% de la surface de la Terre, l’océan constitue les poumons de notre planète en produisant au moins 50% de notre oxygène. Maillon essentiel de notre futur, il reste cependant encore largement inconnu. Partant de ce postulat, les Nations Unies ont souhaité, dès 1992, dédier un programme à l’océan. Il a fallu attendre 2008 pour qu’une journée soit expressément créée pour sensibiliser à sa conservation, à sa protection mais aussi à sa gestion plus durable. La première journée a eu lieu le 8 juin 2009.
Malgré des débuts timides, cet événement a entraîné un mouvement international de grande ampleur et a permis de catalyser toutes les actions disséminer dans le monde entier. Aujourd’hui, après quinze ans d’existence, les centres scientifiques, les institutions de recherche, les ONG, les aquarium, les entreprises du secteur privé, les communautés et les gouvernements du monde entier mobilisent des millions de personnes autour d’événements locaux et mondiaux à travers 70 pays.
« Chaque journée internationale représente une opportunité d’informer le grand public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs. Ces journées sont l’occasion pour les pouvoirs publics mais aussi la société civile d’organiser des activités de sensibilisation et de mobiliser des ressources. »
Organisation des Nations Unis
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Une prise de conscience thématisée
Chaque année, un thème est choisi par les Nations Unies. Cela permet de donner un angle de réflexion précis aux nombreuses actions menées sur l’ensemble de la planète. En 2009, l’ONU donne le « la » : « Nos Océans, notre responsabilité ». Au fil des années, les thèmes abordés ont continué à participer à faire prendre conscience au monde de l’importance des océans dans la vie des peuples. Que ce soit d’un point de vue des traditions, de la protection, de la sensibilisation, de la prise de décision, l’ONU a eu à cœur de mettre en avant le lien que représentait l’océan entre les peuples et pour notre futur. Depuis des années, ces journées mondiales mettent en exergue les combats qui restent à mener pour mieux protéger notre océan, bien commun de l’humanité.
Pour cette quinzième édition, le titre semble plus ambigu que les années précédentes : « Planète océan : les courants changent ». Basé sur un jeu de mots, l’ONU justifie ce thème par une vidéo éblouissante : comment pouvons-nous connaître plus de choses sur l’immensité de l’univers que sur notre propre planète ? Comment comprendre notre impact sur l’océan si nous n’avons pas la capacité d’en savoir plus sur tout ce qui le compose ? Non loin des problématiques que de nombreux pays connaissent, ce thème rappelle – sans aller chercher bien loin – la question de l’exploration et de l’exploitation des fonds marins. Ainsi, la prise de conscience est en route et le thème 2023 semble la confirmer.
« L’océan couvre la majeure partie de la terre, mais seule une petite partie de ses eaux a été explorée. Malgré la dépendance totale de l’humanité à son égard, et par rapport à l’étendue et à la profondeur de ce qu’il nous apporte, l’océan ne reçoit en retour qu’une infime partie de notre attention et de nos ressources. Mais les choses – courants – changent. »
Organisation des Nations Unies
Dans tous les cas, vous pouvez assister virtuellement, ici, en Nouvelle-Calédonie, à l’événement officiel qui se déroule aux États-Unis ! En effet, depuis 2021 – pandémie mondiale oblige – un live est prévu pour assister aux festivités. Il vous suffit de vous inscrire gratuitement sur leur page officielle. Attention cependant, avec le décalage horaire, vous risquez de vous lever un peu tôt dans la nuit du 8 au 9. Après tout, ne dit-on pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ?
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Thème des précédentes journées mondiales de l’océan :
- 2009 : Nos océans, notre responsabilité
- 2010 : Nos océans : opportunités et défis
- 2011 : Nos océans : « verdire » notre futur
- 2012 : Trente ans de droit de la Mer
- 2013 : Océans et peuples
- 2014 : Durabilité des océans
- 2015 : Bonne santé des océans, bonne santé de la planète
- 2016 : Bonne santé des océans, bonne santé de la planète – focus lien entre les peuples
- 2017 : Nos océans, notre futur
- 2018 : Nettoyons notre océan
- 2019 : Genre et océan (inclusion)
- 2020 : Innovation pour un océan durable
- 2021 : L’Océan : vie et moyens de subsistance
- 2022 : Revitalisation : Action collective pour l’océan
- 2023 : Planète Océan : les courants changent
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Traduction en français de la vidéo officielle
« À travers les galaxies, dans l’histoire de l’espace et du temps, seule la Terre est connue pour être immergée dans un océan. Il est rare qu’une planète bleue existe mais surtout que les eaux qui recouvrent sa surface extraordinaire abritent une telle diversité de vie. En tant qu’être humain, ces mêmes eaux océaniques sont contenues dans notre sang et notre souffle. Notre corps est constitué de toutes les essences qui caractérisent la Terre. Comment alors pouvons-nous connaître l’immensité de l’univers mieux que les profondeurs du cœur battant de notre propre planète ? Quels mondes peuvent exister sous la surface ? Quels sont les dégâts que nous avons causés et que nous ne voyons pas encore ? Et comment justifions-nous la destruction de ce que nous n’avons pas encore découvert ?
Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan, les courants changent. Rejoignez l’ONU pour découvrir comment la Terre est plus qu’il n’y paraît et rassemblez les décideurs, les scientifiques, la société civile, les communautés indigènes, les jeunes activistes et bien d’autres encore pour mettre enfin l’océan au premier plan. Parce que nous vivons sur une planète bleue, il est temps d’agir en conséquence. »
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