Du 25 juillet au 24 août, troquez vos palmes de plongée pour vos lunettes de lecture en vous rendant à l’Aquarium des Lagons qui accueille l’exposition temporaire « Océan en partage. Construire un avenir bleu et durable ». Ce travail,signé Agence Française de Développement (AFD), s’inscrit dans le sillage de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3), qui s’est tenue en juin, à Nice. Un événement qui a tiré la sonnette d’alarme… Il est temps d’accélérer la mobilisation pour préserver notre grand bleu !
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Gros bobos pour le grand bleu
Réguler le climat, stocker du carbone, nourrir des millions de personnes. Les océans font tout ça sans jamais envoyer de facture. Le problème, c’est que 66% des écosystèmes marins sont déjà dégradés par nos activités. Entre surpêche, pollution, changement climatique ; la liste noire s’allonge.
Pour l’AFD, la réponse passe par une gouvernance solide, des pratiques durables et un équilibre entre préservation de l’environnement et développement économique. Pêche responsable, énergies marines renouvelables ou encore écotourisme ; l’idée est claire, faire rimer économie bleue avec futur viable.
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SOS d’un continent bleu en détresse
L’océan n’est pas seulement un horizon, c’est un patrimoine, une identité. Les États et territoires insulaires du Pacifique, en première ligne face aux défis climatiques, multiplient les initiatives pour protéger leurs ressources. L’AFD soutient ainsi des projets très concrets, en commençant par la Nouvelle-Calédonie, avec un appui technique pour faire inscrire le parc naturel de la mer de Corail sur la prestigieuse liste verte des aires protégées de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, le projet SONG allie savoir traditionnel et innovation pour préserver la mer de Bismarck et protéger 30% des mers d’ici 2030. Des ports plus verts, de Rabaul à Papeete, en passant par une marinaplus propre à Nouméa. Enfin, la transition énergétique en Polynésie française, avec le Sea Water Air Conditioning (SWAC). En gros, c’est une clim qui utilise l’eau froide des profondeurs pour rafraîchir un hôpital, réduisant ainsi sa consommation d’électricité. Pas mal non ?
À l’échelle régionale, place à la coopération, avec l’initiative Océan Pacifique, mise en œuvre par le PROE (Programme Régional Océanien pour l’Environnement) et la CPS, et qui partage les connaissances pour une pêche côtière durable. En parallèle, l’initiative KIWA mise sur les solutions fondées sur la nature, et le projet SWAP combat la pollution marine grâce à un accompagnement sur la gestion durable des déchets (déchets marins, huiles usagées, etc.).
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Comme les cinq doigts de la main
L’exposition décline la stratégie océan de l’AFD en cinq grands axes. Premièrement, la gouvernance : mieux planifier, mieux coopérer. Ensuite, l’économie bleue durable en alliant emplois et respect de l’environnement. La préservation des écosystèmes en protégeant et restaurant récifs, mangroves et herbiers. La résilience, en renforçant la capacité des communautés et infrastructures à encaisser les chocs. And « the last but not the least », le soutien aux petits États insulaires et territoires d’outre-mer, avec des solutions adaptées à leurs réalités.
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À table !
On ne pouvait pas quitter l’aquarium sans saluer ses résidents. Coup de chance, on est tombés en plein nourrissage des poissons et requins !
Cette visite nous aura rappelé que protéger l’océan, c’est aussi préserver la vie qu’il abrite, qu’elle soit sauvage, majestueuse ou simplement gourmande.
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