J-4 ! À quelques jours du grand départ de la New Caledonia Groupama Race, on vous embarque à bord de notre cher et tendre Blade Runner, pour faire connaissance avec son équipage de choc. Vous avez entendu parler d’eux dans notre Journal de bord mensuel, mais il est temps de mettre des visages (et des histoires) sur des prénoms. Six personnalités, six parcours, un même cap, celui du plaisir de naviguer ensemble, loin des bureaux et des routines.
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Damien Meunier, passion et transmission
À bord, skipper-propriétaire ; dans la vraie vie, gourou de la maintenance d’engins (oui, ça existe). On ne vous le présente plus, Damien, c’est un peu le chef de tribu du Blade. Et on peut vous dire qu’il a hâte que la course commence. Non pas pour que ça se termine, mais pour que ça commence (enfin), après un abandon en 2022 et l’annulation de 2024. À vrai dire, avant le départ, c’est déjà la course et la check-list ne cesse de s’allonger.
« Une fois qu’on sera partis, ben… on sera partis ! Et advienne que pourra. » – Damien, déjà sur le départ
Papa, pro, skipper et régatier, Damien cumule les rôles. Malgré la fatigue, malgré la pression (et l’intimidation d’avoir cette année plusieurs équipages internationaux très expérimentés, dont un impressionnant cent pieds), Damien affiche une fierté non dissimulée pour son équipage.
« Ils ont gagné en autonomie. On n’a plus besoin de tout se dire, ça roule tout seul, ils sont plus investis, plus disponibles. Et puis il y a une vraie camaraderie. On se retrouve tous autour des mêmes valeurs. C’est chouette ! » – Damien, proud daddy
Son objectif cette année, finir. Simple, clair, sans chichi. Et si possible, arriver pour l’apéro du samedi 21 juin ! Avec un petit bateau, chaque demi-journée de retard est difficile à rattraper. Il faudra rester accroché, trouver le bon rythme et ne rien lâcher, surtout si le vent fait des siennes. Mais Damien nous l’affirme, c’est dans la tempête qu’ils sont meilleurs.
Côté mal de mer, c’est un sujet pris avec humour, philosophie voire même avec élégance… Damien a fait ses pronos, sûrement quelques “évacuations” en route. Lui, probablement. Orane, c’est quasi certain. Mais ce qui compte, c’est que ça se fasse avec dignité et classe.
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Antoine Brézillon, l’analyste météo en claquettes
À bord, épris de stratégie et de météo ; dans la vraie vie, programmeur philosophe. Antoine, c’est le cerveau calme de l’équipage. Arrivé en Calédonie avec un rêve de voilier, il est tombé sur Damien et depuis, il n’a jamais quitté le Blade.
Ancien breton d’optimist, il prend la Groupama Race avec la rigueur et enthousiasme. Sa préparation est millimétrée, avec surtout des entraînements physiques (même ses pauses café sont probablement chronométrées).
“La pression monte, mais c’est une bonne pression. J’ai hâte que ça commence ! » – Antoine, sous pression (pas la bière)
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Charlotte Thibault, la Doc’ du bord
À bord, infirmière, pêche et banane ; dans la vraie vie, soigneuse de corps et d’esprit. Charlotte, c’est la bonne humeur incarnée. Elle a longtemps cru que la régate était un monde élitiste, masculin, inaccessible. Jusqu’à ce qu’elle mette les pieds sur Blade Runner.
« J’ai essayé une fois, je suis revenue la semaine suivante, et depuis… je ne suis jamais repartie. » – Charlotte, en CDI sur Blade Runner
Son rêve de croisière dans le Pacifique lui a donné le goût du large, mais c’est ici qu’elle a trouvé sa place. L’Offshore de mai lui a permis d’apprivoiser la vie à bord en format longue durée. Verdict, même dans un petit espace (et avec une majorité d’homme), ça fonctionne.
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Jérémie Ginot-Seux, team esprit d’équipe
À bord, régleur précis ; dans la vraie vie, ingénieur en énergies renouvelables, un pied dans l’eau, l’autre dans les watts. Jérémie, ex-plagiste breton, c’est le régatier en formation express. De la Bretagne aux eaux calédoniennes, il a gardé la passion des voiles tendues. Premier contact avec Blade Runner en octobre dernier, et depuis, ça file droit.
« Le solo c’est compliqué, en équipage on se débrouille bien ! » – Jérémie, pas très solitaire
Son truc à lui, c’est d’être sur l’eau. Habitable, planche à voile, windsurf, il pourrait tout faire. Ce qui lui plaît surtout, c’est le côté stratégique, l’ambiance et le partage avec les copains. Car sur un petit bateau, le secret, c’est l’entente. Ce qui est encore plus sûr, c’est qu’il est prêt à finir la course, coûte que coûte !
“On terminera en haut du mât avec juste la tête qui dépasse s’il faut, mais on terminera !” – Jérémie, prêt à donner sa vie
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Orane Labarrère, l’observatrice mal de mer
À bord, les yeux grands ouverts pour ne rien rater ; dans la vraie vie, orthophoniste pour patient à fort potentiel. Orane, c’est la benjamine du bord. Arrivée sur le Blade Runner en décembre 2024, elle n’avait jamais vraiment mis les pieds sur un voilier. Mais voilà, un jour elle a essayé, et c’était le coup de foudre. Depuis, elle est revenue tous les mercredis.
« J’avais aucune expérience, mais j’ai été super bien accueillie. » – Orane, en plein coup de foudre
Elle apprend vite, rigole beaucoup, vomira peut-être avec dignité (spoiler de Damien) mais brûle d’envie de progresser. Son regard émerveillé en fait une vigie précieuse, et une équipière indispensable.
“J’ai tendance à dire que c’est un peu une petite secte ici. Tu découvres plein de choses, plein de gens, et ça donne envie d’en faire toujours plus.” – Orane, un peu adepte sur les bords
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Steeve Pommarede, LE Calédonien de la bande
À bord, la sagesse en personne ; dans la vraie vie, magna de la pièce auto. Steeve, c’est un peu le caillou dans le lagon, solide, discret mais indispensable. Grand amoureux de la mer avec une passion transmise par son père pour la voile, il apporte sa sagesse, son expérience et sa confiance à la team.
“On n’était pas trop en confiance quand le safran a cassé l’autre fois… Mais on a confiance, on sait que ça va le faire !” – Steeve, 300% optimiste
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Les sympathisants, remplaçants et supporters
Clémence, Baptiste et Amine, c’est le trio de choc qui ne manquera jamais une occasion de mouiller la chemise pour filer un coup de main ou encourager l’équipage avec enthousiasme. Malheureusement, pas de Groupama Race pour Clémence, qui respecte ses obligations professionnelles, mais qui sera un renfort de cœur à distance ! Baptiste, analyste statistique au Casino et Amine, le prof de math que vous auriez voulu avoir, seront en lien direct avec la Blade, depuis la terre, avec un soutien indéfectible.
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Le D-DAY tant attendu
Dans quelques jours, le départ sera donné et leur objectif est simple, finir, ensemble (si possible à l’heure pour l’apéro). Ils vous attendent de pieds fermes, à 10h ce dimanche 15 juin au Rocher à la voile, pour le grand départ… Bon vent à toute la team, et rendez-vous à l’arrivée !
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