Qui n’a jamais rêvé de plonger avec une baleine ? Et qui plus est, avec le matériel de photographe permettant d’immortaliser ces moments suspendus ! Pauline Massé fait partie de ces amoureux de l’océan et passionnés de nature. Connue pour ses clichés saisissants de vie marine, Pauline a une relation intime avec les habitants qui semblent toujours jouer le jeu pour se faire tirer le portrait.
Au travers de son objectif, Pauline capture l’éclat des eaux cristallines, révélant la beauté subaquatique de la faune et de la flore qui animent ce magnifique écosystème. Mais d’où lui vient cette passion contagieuse pour la photographie sous-marine ? Nous lui avons posé les trois questions de la rédac pour comprendre cette connexion avec les cétacés. Préparez-vous à être subjugués par ses photographies, où grâce et beauté se conjuguent au cœur du lagon calédonien.
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Salut Pauline, comment vont les baleines ? On te suit sur Insta et sur Facebook et on se dit que tu es un peu leur photographe personnelle ! Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaitraient pas encore ?
Je m’appelle Pauline, j’ai 32 ans. Je suis expatriée en Nouvelle Calédonie depuis février 2016. J’adore ma vie ici ! Je suis infirmière libérale à temps plein et photographe sur mes jours de repos. Deux métiers que j’adore ! Je suis sportive, je pratique pas mal d’activités comme la plongée sous marine, kite surf, gymnastique. Je profite de tout ce que la Nouvelle-Calédonie à offrir. En parallèle de cela, je fais de la photographie sous-marine dès que j’y suis.
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Tes photographies sont majestueuses ! Comment en es-tu venue à prendre ces clichés ?
Je suis avant tout fascinée par l’océan et en particulier le monde sous-marin. J’ai eu la chance à plusieurs reprises et depuis plusieurs années de nager aux côtés d’un des plus grands mammifères marins, la baleine a bosse.
Lorsque je vivais sur Maré, notre maison était située en bord de mer. La nuit nous entendions les baleines taper l’eau de toutes leurs forces avec leur caudale, pectorales. Ce claquement nous réveillait puis le matin nous pouvions parfois les retrouver dans la baie et leur rendre une petite visite. Il m’est arrivé de passer une matinée entière dans l’eau avec une baleine qui restait juste devant chez nous. Nous avions pu l’identifier et lui donner un prénom. Elle revenait souvent devant chez nous. Des interactions incroyables dont je ne suis pas prête d’oublier …
Je me suis donc rapidement passionnée pour la photo sous-marine afin de garder une trace et entretenir mes souvenirs en faisant des albums photos papier que je garde précieusement. Je le fais par pur plaisir sur mes jours de repos. Lorsque je suis sous l’eau, j’oublie tous mes tracas, je me sens apaisée, en harmonie avec ce qui m’entoure. Lorsqu’on se retrouve face à ce genre de créature, il faut rester calme, observer son comportement dans le plus grand respect et voir comment elle nous accepte. En général tout se passe très bien.
Pouvoir photographier ces majestueuses dames est, pour moi, un moment privilégié. Je suis leur invitée, je rentre dans leur environnement. Je parle des baleines mais il en va de même pour tous les autres animaux marins que je photographie… Sous l’eau, nous ne sommes pas chez nous !
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Quelles perspectives pour tes photographies ?
Le fait d’avoir deux métiers me permet de ne pas me retrouver dans une routine. Difficile d’arrêter mon métier d’infirmière pour le moment car il me convient encore très bien. Je ne souhaite pas vivre de la photo, je préfère que cela reste avant tout une passion afin de l’exercer selon mes envie. Je craindrais trop que cela devienne une contrainte. C’est mon équilibre, je suis pleinement satisfaite de réussir à jongler entre ces deux chapeaux.
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