Un Breton qui a le pied marin, ce n’est pas une surprise ! En débarquant sur le Caillou il y a presque dix ans, Benjamin ne pouvait pas passer à côté de notre beau lagon. Travailleur acharné et discret, il a su se faire une place dans l’univers audiovisuel calédonien mais aussi sous la mer.

Au fil des rencontres et des opportunités professionnelles, Benjamin s’est laissé porter par la houle du Pacifique. Sa passion pour le monde de Nemo a pris de plus en plus de place dans son quotidien. On vous emmène à quelques mètres sous la surface de l‘eau, en compagnie d’un apprenti James Cameron, qui commence à connaître toutes les anémones du coin.

__ 


Salut Benjamin et bienvenue sur NeOcean. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ? Qui es-tu et et que fais-tu dans la vie ?

Salut NeOcean ! Je m’appelle Benjamin, j’ai 32 ans. Je suis originaire de Bretagne et je vis à Nouméa depuis maintenant huit ans. J’exerce le métier de réalisateur/chef opérateur. Avant la Nouvelle-Calédonie, j’ai travaillé deux ans à la rédaction de France 2 à Paris en tant que Journaliste Reporter d’Image (JRI) et c’est suite à une opportunité professionnelle début 2016, que je suis arrivé sur le Caillou… et je ne suis jamais reparti. A présent, je collabore avec des sociétés de production locales et en Métropole aussi pour des projets de films documentaires sur des thèmes variés comme le sport, la culture, l’histoire ou encore la science et l’environnement.

Benjamin
Ballet aquatique © Benjamin Lucas

__


Tu es cadreur, réalisateur, photographe et tu sembles te passionner pour le monde sous-marin. Comment en es-tu venu à faire de l’audiovisuel… sous l’eau ? Qu’est-ce que tu as apprécies le plus dans ce milieu ?

En découvrant la beauté du lagon calédonien, j’ai rapidement eu envie de filmer sous l’eau. Sur mon temps libre, j’ai d’abord fait des vidéos de chasse sous-marine avec des amis, puis des vidéos de surf au récif

Le récif, c’est vraiment un endroit magique, l’eau est claire et ça grouille de vie, on peut facilement y voir toutes sortes de poissons, des raies, des tortues et parfois des requins. Ce que j’aime particulièrement, c’est plonger en apnée sous les vagues et capturer la houle qui déroule. 


Ça c’est pour le côté loisir. Côté professionnel la prise de vue sous-marine occupe seulement une petite partie de mon activité pour l’instant mais je suis justement en train de développer des projets de films documentaires autour du monde sous-marin que ce soit en Nouvelle-Calédonie ou dans le Pacifique.

__


Benjamin, quels sont tes projets en lien avec la mer ?

Cette année, je me suis formé en Métropole pour être certifié plongeur professionnel Classe 1B (au CAP Trébeurden) et pouvoir officiellement proposer des prestations de chef opérateur sous-marin. Dans la foulée, je me suis équipé d’un caisson étanche pour ma caméra de cinéma RED. 

J’aimerais à travers mes images mettre en valeur le lagon calédonien et ses richesses et tenter à mon niveau, de sensibiliser le plus grand nombre à sa protection.

Benjamin
Silence, ça tourne… © Antoine Rouleau

__