Plongée, trail, cata, apnée, kite, pêche au harpon, parachute, Va’a, kayak, régate… La Nouvelle-Calédonie est un trésor pour les amoureux de la nature. Une nature resplendissante et unique au monde que l’on peut approcher grâce aux savoir-faire de multiples prestataires engagés qui nous font découvrir leurs passions. Dans cette série d’articles, la rédac’ mène l’enquête et part à la découverte des activités les plus folles du Caillou. On vous raconte…
Avis aux amoureux de balades en mer, passionnés de la pagaie ou amateurs de nouvelles découvertes, nous avons retroussé nos manches et mis nos bras à l’épreuve pour une sortie Va’a. Mot polynésien signifiant « pirogue », cette embarcation était traditionnellement utilisée pour se déplacer ou pêcher. Mais, bien plus qu’un véhicule utilitaire, le Va’a est aussi un sport dans lequel nous avons essayé de nous distinguer lors de cette initiation.
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Va’a qui ?
Arrivés au club « OLYMPIQUE VA’A » dans une ambiance détendue et sympathique, nous avons rencontré Richard, le vice-président de l’association, et les adhérents présents pour la sortie du jour. Débutants ou confirmés, tous les niveaux sont confondus et chacun s’entraide dans la joie et la bonne humeur ! En ce samedi matin, le soleil était au rendez-vous : de quoi nous donner de l’énergie pour voguer sur les flots…
Après les présentations d’usage, nous avons découvert de plus près à quoi ressemblaient ces pirogues. Long et fin, le Va’a possède un balancier appelé « Ama » relié à la coque par des bras en bois. Plusieurs types d’embarcations existent, chacune pouvant accueillir un, trois, six, et même douze rameurs – rien que ça !
En voyant notre allure de « grands sportifs », nous avons été installés dans un V6 – Va’a pour six personnes -, souvent utilisé pour les débutants. Équipés d’une rame chacun, Frank, sportif confirmé dans cette discipline, nous a alors briefé sur le mouvement spécifique à donner à sa rame pour avancer correctement. Une fois les conseils théoriques passés, nous nous sommes installés dans l’embarcation et ce fut l’heure de la pratique !
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3, 2, 1, top départ !
Si sur le papier tout semblait simple, une fois partis de port Moselle, c’était une autre histoire. Richard s’est installé en dernière position pour barrer et Franck à l’avant pour donner le rythme. À six dans notre embarcation, nous voilà partis en direction de la plage de Château Royal.
Une fois en mer, plus le choix à part… celui d’avancer ! Franck et Richard nous ont alors donné différents exercices afin d’être plus à l’aise avec notre rame. Avec beaucoup de pédagogie, ils nous ont guidé dans cet apprentissage à la fois technique et physique. Au fur et à mesure, nous avons constaté que notre Va’a commençait à avancer (légèrement) plus vite.
Bon an, mal an, nous voilà bientôt arrivés à l’îlot Canard pour une pause bien méritée ! L’occasion de discuter de la pluie et du beau temps et de faire connaissance avec nos coéquipiers du jour. Après avoir cherché si des tortues nous tournaient autour, nous voilà repartis pour la fin de cette traversée.
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« Tous ensemble, tous ensemble ! »
Après une heure de rame et un retour en essayant de surfer sur les vagues, nous sommes de revenus à la base. Mais ce n’est pas encore fini… Le rangement fait aussi partie de la découverte et, là aussi, il se fait en équipe. Tous, les pieds dans l’eau, nous avons ainsi ramené la Va’a au sec et rangé les rames au chaud.
Entre synchronisation avec ses coéquipiers et écoute, le Va’a est un sport où l’on ne peut pas faire cavalier seul. Esprit d’équipe et ténacité sont les maîtres-mots de cette pratique mêlant tradition et compétition. En bref, une belle matinée ensoleillée pour bien démarrer le week-end, avec peut-être des courbures au rendez-vous.
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