On n’arrête pas les bonnes nouvelles concernant les récifs coralliens ! Il y a quelques jours, nous vous parlions d’une étude qui révélait une couverture coralienne mondiale plus vaste de vingt-cinq pourcents. Aujourd’hui, nous revenons dans le plus beau lagon du monde – le nôtre pardi ! – pour vous parler d’une initiative pour favoriser la bonne gestion de nos récifs coralliens : le DOS.
Ce Document d’Orientation Stratégique pour la résilience des Récifs Coralliens et Écosystèmes Associés de Nouvelle-Calédonie (RCEA) a été révélé le 16 février dernier, à Koné, avec les acteurs locaux engagés pour la protection de nos écosystèmes et la Fondation de la Grande Barrière de Corail (GBRF). Une petite explication s’impose…
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Décryptage d’un “DOS” qui ne date pas d’hier
Comme vous le savez surement, le lagon calédonien est inscrit depuis 2008 au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette reconnaissance de la valeur exceptionnelle de notre lagon impliquait de mettre en place des politiques de gestion durable pour préserver cet environnement unique. Ainsi, en 2016, lors d’une conférence sur les sites marins de l’UNESCO, les gestionnaires ont demandé un plan pour aider les récifs coralliens à mieux résister aux problèmes comme le changement climatique.
Pour ce faire, en 2018, la Fondation de la Grande Barrière de Corail (GBRF) et l’UNESCO ont lancé l’Initiative Récifs Résilients (IRR). Cette structure travaille avec des communautés locales, des experts et des gestionnaires pour trouver des solutions aux menaces des récifs coralliens. La Nouvelle-Calédonie fut sélectionnée dans les quatre sites pilotes et c’est l’ANCB – Agence néo-calédonienne de la biodiversité – qui a été désignée comme la structure coordonnant l’Initiative Récifs Résilients sur le Caillou.
Ainsi, depuis 2019, de très nombreuses personnes ont travaillé sur l’élaboration d’un document dressant l’état de la résilience des RCEA afin de soutenir la conception et la mise en œuvre de projets et/ou de plans de gestion ayant un impact positif pour nos écosystèmes. En février 2024, ce document de référence a été révélé : le fameux DOS. Co-construit par plus de deux cents acteurs locaux, il offre un cadre commun pour mener à bien des actions à l’échelle pays.
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Un sacré “DOS” !
Concrètement, ce DOS commence par dresser l’état de la résilience des RCEA de Nouvelle-Calédonie. C’est là que les deux cents acteurs entrent en jeu. Ensemble, ils ont mis en évidence les défis majeurs auxquels la Nouvelle-Calédonie fait face et les moyens d’y répondre, selon 3 thématiques, déclinées en sept enjeux, comportant 17 objectifs à long terme.
Dans les objectifs à long terme, beaucoup correspondent à ce qui est déjà entrepris sur le territoire : améliorer l’état des connaissances, évaluer les menaces et suivre l’état de santé, sensibiliser, protéger et préserver, développer des outils et intégrer les considérations socio-économiques et culturelles… À la différence que ce document dresse les actions déjà financées depuis le début de l’initiative, qu’elles soient terminées ou en cours…
Aussi, une grosse partie du DOS donne accès aux « profils » des actions existantes. Classées selon trois thématiques, elles sont particulièrement claires et pédagogiques, donnant des explications simplifiées. Parmi elles, on retrouve, par exemple, le projet OREANET II concernant les acanthasters… On vous avait dit qu’il y aurait du nouveau très prochainement !
Dans tous les cas, la mise au point et la publication de ce DOS n’est pas une étape finale pour l’Initiative Récifs Résilients. Six projets sont déjà financés dans le carde de l’IRR. On reste en veille pour la suite !
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