Hier, jeudi 25 mai, le soleil s’est couché sur le rooftop d’OoTECH alors qu’un évènement tout particulier s’y est déroulé : le lancement officiel de la troisième participation de la Nouvelle-Calédonie à l’Ocean Hackathon. Un évènement d’envergure internationale, organisé par Le Campus Mondial de la Mer, pour lequel les habitants du Caillou créent des équipes sur mesure pour travailler sur des problèmes spécifiques liés à l’océan.
« Est-ce que l’îlot Tibarama n’est pas trop bondé aujourd’hui ? Quel est le meilleur spot pour aller kiter ? Est-ce que ce beau Dawa est assez gros pour être pêché ? » Vous êtes-vous déjà posé ces questions, vous, les amoureux du lagon ? Si vous faites face à des situations similaires pour lesquelles vous auriez bien aimé qu’une solution existe, sachez que vous pouvez participer à son élaboration lors d’un évènement international : l’Ocean Hackathon !
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Ocean hacka quoi ?
Le terme « hackathon » vous est étranger ? Remédions à cela : un hackathon est un marathon immersif pendant lequel les participants sont invités à collaborer sur une idée de projet pendant 48 heures non-stop. On parle de « hack » -athon car ce projet est développé via des outils numériques. Pas de panique ! Il n’est aucunement nécessaire d’être expert en la matière pour participer mais simplement d’avoir de l’idée à revendre !
En effet, l’Ocean Hackathon est ouvert à tous, quel que soit votre niveau et domaine d’expertise. Que vous soyez étudiant, chercheur, professionnel, passionné de l’océan ou simplement curieux, vous pouvez participer. Votre intérêt pour l’océan et votre volonté de trouver des solutions sont les éléments les plus importants. En outre, l’équipe organisatrice offre un environnement de soutien et d’encadrement sans pareil. Et elle se charge même de vous trouver des coéquipiers – experts – pour constituer votre team et vous aider à réaliser votre projet. Que demander de plus ?
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Un afterwork aux petits oignons
Pour inaugurer cette troisième édition locale, tous les Nouméens intéressés par l’Ocean Hackathon étaient conviés à un afterwork sur le rooftop du business center d’OoTECH. Pour tout comprendre du concept, une présentation menée de main de maître par Jean Massenet a permis de clarifier certaines zones encore obscures. Le directeur d’exploitation d’INSIGHT avait à cœur de sensibiliser et motiver le plus grand nombre en partageant son enthousiasme. Aux vues des nombreuses questions, le concours semble faire de l’œil à quelques personnes ! Et vous, seriez-vous intéressés ?
Pour ceux qui n’auraient pas pu être présents, parlons organisation. Cette année, pour vous accompagner à chaque étape, pour vous aider à préciser votre idée et pour trouver les personnes qui correspondent à votre projet, une équipe organisatrice de choc s’est constituée. Ainsi, le Cluster Maritime de la Nouvelle Calédonie, le cluster numérique OPEN NC et NeoTech – coucou grand frère ! – se sont réunis pour couvrir tous les aspects techniques et organisationnels afin d’être aux petits oignons avec les participants.
Votre curiosité est piquée ? Sachez que l’aventure commence dès maintenant avec le « call for challenges », autrement dit l’appel aux défis. C’est ici que vous avez un rôle à jouer car les inscriptions se terminent le 30 juin ! Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit d’aller sur le formulaire en ligne, suivre les étapes et proposer votre idée pour prendre soin de notre océan.
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Participez, c’est déjà gagner !
Vous hésitez encore ? Pourtant, les idées sont nombreuses comme le prouve les candidatures chaque année. Les défis peuvent être variés, allant de la recherche de solutions pour réduire la pollution plastique en mer, à l’amélioration des systèmes de surveillance des ressources marines, en passant par l’optimisation des itinéraires maritimes pour réduire la consommation de carburant des navires. Tant que le défi est en rapport avec la mer, vous êtes les bienvenus dans l’aventure ! La lauréate de l’année dernière, Raphaëlle Danis, ne dira pas le contraire : l’aventure vaut le coup d’être vécu pour une myriade de raisons. Mais attention, « à la fin, il n’en restera qu’un ! ».
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