Série “Îles et îlots calédoniens” – épisode #16 – Ouvéa

Bozu la bande et bienvenue sur NeOcean ! N’Do, Tenia, Brosse, Signal, Porc-Épic, Goéland… si ces noms ne vous disent rien, c’est que la Calédo a encore beaucoup de secrets à vous révéler ! Dans cette série d’articles, notre équipe part à la découverte des îles et îlots néo-calédoniens pour vous fournir un maximum d’infos sur ces petits morceaux de paradis émergés. Aller, on barre à l’îlot !

Après avoir exploré Ronde et Ange, cap sur plus grand : l’île d’Ouvéa. Son surnom « l’île la plus proche du paradis » fait déjà rêver, et ce n’est pas du marketing. Un lagon immense classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, 25 kilomètres de plage de sable blanc, des cocotiers à perte de vue et des falaises de corail qui plongent dans une eau turquoise. Bref, le genre de décor où même la carte postale a l’air un peu terne à côté. Nous, on n’avait que 24h pour avoir un condensé de paradis… Un peu trop court à notre goût, mais déjà suffisant pour avoir la peau imprégnée de sel, les oreilles pleines de vagues et les yeux éblouis de 50 nuances de bleu. 

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Le chrono est lancé

Il y a deux façons d’aller à Ouvéa, en bateau avec le Betico (pour les solides au cœur bien accroché) ou par avion. 24h c’est déjà très court, alors on a choisi la voie rapide, avec quarante minutes de vol depuis l’aérodrome de Magenta et nous voilà déjà à Hulup.

À peine posés, la voiture de Lok Ouvéa nous attendait sagement pour filer vers le gîte Chez Dydyce, petit coin de paradis en tribu, les pieds presque dans le sable. Les sacs jetés dans la chambre, et déjà le sunset tapait à la porte. Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voilà sur la plage pour guetter un coucher de soleil flamboyant. Pour le dîner, petite escale au restaurant de l’hôtel Beauprés avant de retourner à notre gîte pour tomber dans les bras de Morphée, bercés par le bruit des vagues. Pas besoin de berceuse, à Ouvéa, c’est le lagon qui s’en charge.

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Le chrono défile

Réveil doux, petit déjeuner avalé chez Dydyce et on était déjà repartis pour une journée de rêve. Jackpot météo, on a le droit à un ciel bleu sans un nuage, pas un souffle d’Éole. Difficile de demander mieux. Alors, on a suivi le programme le plus compliqué du monde : plage, balade et bronzette sous UV 10. On l’avoue, on s’est laissé happer par cette impression de « ne rien faire », mais on l’a fait sérieusement ! L’heure de la pause casse-croûte et de la sieste à l’ombre d’un cocotier a déjà sonné, avant de reprendre un peu d’action direction les falaises de Lékiny.

Ces falaises de corail, classées réserve coutumière, se découvrent uniquement avec un guide de la tribu. On traverse donc bras de mer et sentiers rocheux avec Félix Alosio, on s’émerveille devant des panoramas turquoise, et on finit masque sur le nez à barboter dans l’eau cristalline. Lékiny, c’est un mélange de grandeur et de simplicité, l’impression d’immensité, mais une immersion intime.

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Le chrono s’est arrêté

Comme souvent dans ces escapades trop courtes, le temps s’est emballé… À peine séchés de notre trempette, il fallait déjà reprendre la voiture vers l’aérodrome. Retour express sur Nouméa, mais notre esprit est resté là-bas, coincé sur un banc de sable blanc. Cette parenthèse de 24h n’aura eu comme seul défaut d’être bien trop courte. Ouvéa aura su tout donner, entre sunset de rêve, nuit douce, météo parfaite et décor irréel. Un petit goût de « trop peu » nous titille, mais finalement, c’est peut-être ça le secret d’Ouvéa : donner juste assez pour qu’on ait une seule envie, revenir. Et on reviendra, c’est sûr !

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Infos pratiques :

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